Le bureau du commissaire à l’intégrité a été constitué le 16 décembre 2016 par application de la Loi sur le commissaire à l’intégrité en tant que bureau indépendant de l’Assemblée législative pour encourager et promouvoir une culture d’intégrité, de transparence et de reddition de comptes.

Dès lors, le commissaire à l’intégrité a assumé les responsabilités prévues à la Loi sur les conflits d’intérêts des membres qui établit les normes acceptables de conduites pour tous les membres de l’Assemblée législative, y compris les membres du Conseil exécutif (les membres du Cabinet). Tous les membres de l’Assemblée législative doivent déposer un état de divulgation auprès du commissaire afin d’éviter les situations de conflit d’intérêt en lien avec leurs obligations envers le public en tant que parlementaire. Le commissaire peut aussi enquêter des allégations de conflits d’intérêts déposées par toute personne contre les membres de l’Assemblée législative et peut formuler des recommandations.

Depuis le 1er avril 2017, le commissaire est responsable de l’administration de la Loi sur l’inscription des lobbyistes, qui vise la transparence et la sensibilisation du public envers ceux qui (en tant qu’individu ou organisation) communiquent avec les titulaires de charge publique et qui tente d’influencer les politiques et décisions gouvernementales. Les lobbyistes doivent s’inscrire avec le bureau du commissaire qui doit tenir un registre publique des activités des lobbyistes.

À la suite de modifications apportées à certaines lois du Nouveau-Brunswick, la responsabilité de la Loi sur les conflits d’intérêts a été transférée au Bureau du commissaire à l’intégrité. La Loi sur les conflits d’intérêts établit les normes de conduite acceptables pour les adjoints ministériels, les sous-ministres et les présidents de sociétés de la Couronne. Ces personnes doivent déposer des états de divulgation auprès du commissaire afin d’éviter les situations de conflit d’intérêts liées aux obligations qu’elles doivent remplir pendant la durée de leur mandat. Le commissaire peut aussi enquêter sur des allégations de conflit d’intérêts émises par toute personne au sujet d’un adjoint ministériel, d’un sous-ministre ou du président d’une société de la Couronne et peut formuler des recommandations.